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Les patates impossibles...
19 février 2007

Où je perdrai mon cachet secret que je recevais de l'ordre des optométristes...

Ça fera bientôt un an et demi que "Les patates..." existent. Ça fera aussi un an et demi que les lecteurs et lectrices de ce blogue me font part d'un commentaire réjocurrent: "C'est pas super trippant de lire du bleu foncé sur du bleu pâle. " J'avoue. Jusqu'ici je trouvais la joke ben drôle et encore là... mais comme on dit, votre confort de lecture m'apparaît plus important que le plaisir sadique que j'éprouve à vous faire endurer de tels supplices visuels. Ça a été long mais bon...

J'espère ne pas en dire autant de ma carte de guichet. C'est que pour la 78ième fois de ma vie, voilà que je l'ai fait disparaître par magie. Ça s'est passé à l'épicerie. On faisait la file, Julie pis moi, faque en attendant, j'ai tout de suite voulu sortir ma carte de guichet parce que je sais qu'avec le tas de bébelles que j'ai dans les poches, ça peut être ben long. Sauf que là, en plus d'avoir été long, le punch de la carte cachée entre deux papiers n'est pas arrivé.

Vu que j'ai de l'expérience, j'ai pas trop paniqué en me disant que ça prendrait juste deux jours pis qu'en attendant, j'aurais rien que à passer à la caisse pour faire un retrait. Rien de bien compliqué. Sauf que la fille de la caisse voulait absolument soit un permis de conduire ou soit une carte d'assurance-maladie. 1: Malgré 27 années d'existence, je ne fais toujours pas partie de la statistique des conducteurs donc je ne possède aucus permis de conduire. 2: Ça doit faire depuis cet été que je m'obstine à ne pas me rendre à l'évidence que j'ai perdu ma carte d'assurance-maladie.

J'ai donc gentiment et poliment remercié la fille en lui disant que je comprenais mais il restait qu'une partie de moi était secrètement en tabarnac. Je marchais donc dans le froid sibérien de Chicoutimi et alors que je traversais la rue, une automobile jouait sérieusement du coude et de façon absolument pas du tout subtile, m'incitait à décrisser de l'autre bout de la rue. Ce que l'automobile ne savait pas, c'est qu'elle s'attaquait à un des plus fervents haïsseurs de chars au monde. J'ai donc continué à traverser la rue d'un pas désolant pour enfin me faire klaxonner. Je suis retourné, j'ai enlevé mes mitaines tout en tentant de dévisager le conducteur de l'automobile et au moment où je m'apercevais que mon agresseur était en fait une femme, j'y ai dit: "Fuck you!" en y faisant un doigt dans le cul.

Une heure plus tard, je pensais encore à ça en mangeant mon bol de crème de poulet pis là, en apportant ma tasse de café fraîchement versé, j'ai voulu amener le sucrier avec mon autre main, sauf que le sucrier avait passé vingt minutes à côté du rond de poêle faque ma main a commencé à brûler mais en même temps je voulais pas lâcher le sucrier par terre pis ça m'a fait oublier mon café que j'avais dans l'autre main faque finalement, je me suis ébouillanté la main avec pis je me suis brulé l'autre main.

Mais restons positif, j'ai juste eu à ramasser un dégât de café pis mon sucrier Dollarama est toujours intact et plein de sucre. C'est quand même ça de pris.

Pis. Vos yeux sont contents?

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Commentaires
I
ENFIIIIIIIIIIIIIIIN!
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