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Les patates impossibles...
1 mars 2007

Où L.A. et Chicago peuvent bien aller se rhabiller...

tony_le_flic_pocheJ'écoutais "Minuit le soir" en me disant que mes relations avec mes amis étaient tellement pas intenses comparées à eux-autres... Mais en même temps, je me disais que c'est peut-être mieux comme ça. Pis là, je m'aperçois que si je me sentais irrité depuis un bon cinq minutes, c'est parce qu'il y avait un fatiguant qui arrêtait pas de crier dans la rue.

J'ai attendu encore une bonne minute pis finalement, je me suis écoeuré pis je me suis approché de la fenêtre pour voir que c'est qui se passait là. Y avait deux chars de police pis une espèce de chicos dans la quarantaine qui a pas dû faire plus que son secondaire 3 pis qui avait l'air parti ben raide sur une balloune de coke. J'ai marmonné: "esti de loser" en retournant m'asseoir sur le divan.

Un peu plus tard, vers 10 heures, le téléphone a sonné pis c'était Kathy du dépanneur à madame Gagnon: "Heille Joel! Ça va tu?
- Ouais...? Oui.
- Ben c'est que toute mes clients me disent qu'il vienne de barrer ta rue pis qu'ils ont arrêté un gars chez vous?
- Ah! Ouais? Ben là... moi je suis pas encore arrêté mais y a un gars dehors qui avait l'air sur la coke ben raide qui se faisait arrêter par deux chars de police... Tiens... je le vois s'en aller "live" dans ma face.
- Bon... OK... barre tes portes, le voleur fou du quartier a été libéré hier faque...
- Ah! ah! ah!
- J'te niaise pas Joel! Barre tes portes, c'est un osti de malade, c'est le voleur au marteau..."

J'ai raccroché pis vu que j'étais à côté de la porte, j'en ai profité pour la barrer en me disant que ça coûtait rien. Je peux pas vous cacher aussi que l'appellation "voleur au marteau" m'a comme faite drôle... Mais drôle dans le sens de pas drôle. Tsé, "voleur au marteau", ça fait malade mental qui rentre chez vous pis qui te crisse 4-3 coups dans la face après être rentré en pétant ta fenêtre de salon.

Non mais tsé, je barrais ma porte pis je me sentais comme démuni par rapport au "voleur au marteau". Je me sentais deux fois con: une pour le côté trouillard et une autre fois pour la désuétude de mon geste compte tenu de l'hypothétique modus operandi de mon agresseur potentiel. En fait, c'était un peu comme mettre un casque de bicycle pour se protéger d'une fusillade; la force du désespoir.

Mais bon, je suis encore là en train de vous écrire à 22h40 et je compte guetter toute la nuit durant afin de protéger ma Julie de tous les maniaques de la nuit. Parce qu'ici, on est pas en campagne. Oh! non... ici, on est dans la vraie jungle. Ici, on est à Chicoutimi Downtown.

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