Où je vous confie un amour particulier pour les films débiles...
Hier, c'était la cinquième fois que j'écoutais Quel délire, Pete Tong! en moins de quatre mois. Non mais, y a des films comme ça qui t'aspirent dès que ça commence. C'est Boca qui m'avait conseillé de le regarder pis je pense que je vais lui acheter une carte pour le remercier.
J'ai déjà été un plus grand cinéphile dans le passé mais ça reste que je garde de ces belles années, des souvenirs impérissables que l'on pourrait appeler "films cultes". En fait, tout a commencé à 4 ans, lorsque j'ai vu le mythique "E.T. L'extra-terrestre". À partir de ce moment, j'avais un but dans la vie.
Mais c'est à l'âge de 8 ans que les choses ont réellement commencé. Ça devait être un samedi. Mon légendaire cousin Renaud m'avait fait regardé Démon. J'ai passé quelque chose comme 4 ans sans jamais mettre de masque après avoir vu ce film-là. Comme Renaud avait remarqué que j'avais un penchant insatiable pour les films débiles, il en a profité pour me faire voir des classiques comme Le Réanimateur, L'incroyable homme qui fond, Anthropophagus (où nous suivons les joyeuses aventures d'une gang de jeunes adultes aux prises avec un cannibale fou qui finit par manger ses propres tripes après avoir reçu un coup de pioche dans le ventre), et bien entendu, le classique des classiques, L'attaque des tomates tueuses.
Je pensais alors avoir tout vu jusqu'à ce qu'à 16 ans, je tombe sur le mythique Massacre au camp d'été avec sa fin absolument inoubliable. Astro-Zombies avait aussi marqué notre imaginaire avec son générique d'ouverture interminable où l'on suit une dame dans sa décapotable jusqu'à son arivée dans son garage dans lequel se cache le terrible Astro-Zombie.
Enfin, c'est dans le début de ma vingtaine que j'ai fait la découverte de deux des plus grands films débiles de toute l'histoire de la vidéocassette. Tout d'abord, le chef-d'oeuvre Embrasse-moi Vampire est à voir absolument. Ce film méconnu mettant notamment en vedette Nicolas Cage raconte l'histoire d'un pauvre mec convaincu de se métamorphoser en vampire mais qui en réalité, ne fait que péter une crisse de coche. Je vous le dis: À VOIR ABSOLUMENT.
Sinon, le seul autre film qui pourrait surpasser ce classique de Nicolas Cage, c'est le seul et unique L'Amérique éclatée. J'écris ce titre et j'ai des frissons dans le dos. Ce superbe film est d'une incohérence totalment jouissive et je voous promets qu'après avoir vu ce film, votre conception du inéma changera à tout jamais. Plus jamais vous n'entendrez le mot "yo-yo" de la même façon.
Si je fais un calcul prudent, je peux avancer avoir vu ce film à plus de 15 reprises et à tous les fois, le fou rire allait en grandissant.
Bon. Maintenant, je vous demande un minimum de participation. J'aimerais que vous me disiez c'est quoi vos films débiles préférés. Allez. Répondez-moi en laissant un commentaire. Come on. Ça fait quand même deux fois que j'écris ce texte-là. Ben oui... mais cette fois-là c'est pas à cause d'une panne de courant. C'est que j'ai cliqué sur page précédente pis j'ai tout perdu.
Pas besoin de me dire d'écrire mes textes sur Word à l'avenir... je pense me l'être fait dire 50 fois depuis deux jours. Disons que je commence à être dompté. Pas tout à fait mais ça doit s'en venir.
Ma réponse à mon beauf. Mon cher Janick, il se trouve que notre cultissime historien Russel Bouchard se sente mieux dans sa peau lorsqu'il est habillé en femme. En fait, la nouvelle est sortie dimanche en "front page" du Progrès-Dimanche mais il y a un mois de ça, une source m'avait révélé le tout en échange de ma discrétion. Voilà.
Ce qui est plate pour Russel, c'est que si il avait fait sa sortie une semaine auparavant, au lieu de se retrouver en page frontispice du Progrès-Dimanche, il aurait certainement abouti à "Tout le monde en parle". Mais bon. C'est probablement mieux comme ça.