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Les patates impossibles...
2 mai 2007

Où je fais dans la poésie à cinq cents le livre...

ma_turntableJusqu'ici, ma journée se passait crissement bien. Il faut savoir que je me suis levé très tôt comparé à d'habitude. Déjà, à 10 heures du matin, je foulais le sol de la planète Terre afin d'aller jouer avec les deux petits bébés de Maman-Chat. Y en a un noir pis un gris. Comme le gris est le plus poilu, c'est lui qu'on va prendre parce que c'est drôle un chat touffu.

Si c'était rien que de moi, je prendrais Blacky aussi mais disons que c'est déjà beau que Julie accepte la venue d'un autre chat après notre épopée cauchemardesque en compagnie de Lolly, le chat schizo. Comme le dirait le freak de Montréal: "Pousse-pas trop ta luck bebé". Faque je l'sais pas trop ce qu'on va faire avec mais j'imagine que beau comme il est, on aura pas trop de misère à y trouver un maître.

Après ça, je suis allé écrire le billet précédent à propos des popsicles bruns et enfin, j'ai profité de ma dernière heure de liberté mentale afin d'écouter mon vinyle de Diana Ross and the Supremes sur ma toute nouvelle table-tournante ainsi que mes nouvelles caisses de son usagées. Consommateur power.

Ça allait tellement bien que Julie m'a accompagné jusqu'à ma job. On a marché main dans la main en se faisant des blagues pis rendus en avant de la bâtisse où était Le Potin, Julie m'a demandé si ça marchait encore le bar en haut pis je lui ai dit que oui, d'une certaine façon.

Rendus à la bibli, on s'est donné un bec pis sans même le savoir, j'ai cogné le beat d'une toune de Rush pour que Fred m'ouvre la porte. C'est lui qui me l'a dit: "Heille man! Tu viens de faire le beat du début de Limelight - je dis ça à la botche, c'est probablement une autre toune-  de Rush!" Tout semblait s'annoncer pour le mieux. La bonne humeur allait être au rendez-vous...

8 minutes plus tard, pour une raison absolument inexplicable, je me sentais profondément en tabarnac. Mauvaises ondes, faut croire. 4 minutes plus tard, Johnny part du comptoir de prêt pour venir me rejoindre à mon poste, au comptoir de la vidéothèque: "As-tu vu ça à matin dans Le Quotidien man?" Je demande que c'est qu'il y a en me disant que ça doit être une nouvelle connerie digne de Chicoutimi.

"Tsé la bâtisse où c'est que le potin était... Ben ils vont la démolir pour construire devine quoi?" Là, je dis quelque chose comme: "Non non... dis-moi pas c'que j'pense câlisse!" Eh! oui! Non seulement ma théorie s'avérait juste mais en plus, c'était encore pire que tout ce qu'on aurait pu imaginé!

En effet, la ville de Saguenay a tenu un conseil spécial dans le but de faire approuver la démolition d'une maison historique afin de - tenez-vous bien les coeurs sensibles- construire un immeuble de 21 étages pour personnes retraités autonomes. En d'autres mots et en toute démagogie, on va défigurer le centre-ville de Chicoutimi et du même coup, le lobby des résidences pour personnes âgées va encore faire plus de pression pour que le centre-ville soit plate à mort à partir de 8 heures le soir. Yé!

Ça, c'est sans oublier la boutique L'artmonie qui va être pognée pour fermer. Mais bon, il va sûrement y avoir un conseiller de la ville totalement froid et détaché qui va justifier le tout en disant que les proprios de la boutique avaient été avertis dès le départ et que bla bla bla bli bla blo. Pis là, comme si on en aura pas assez entendu comme ça, il va continuer en disant que de toute façon, c'est la seule chose à faire si l'on veut sauver le centre-ville et que c'est la SEULE solution afin d'assurer l'économie du centre-ville et que la SEULE façon de garder en vie le centre-ville c'est de continuer en ce sens et qu'il n'y a pas d'autres choix parce que de toute façon le SEUL moyen de sauver le centre-ville c'est de bâtir une tour de 21 étages en plein milieu du centre-ville. Vous voyez le genre de speech abrutissant qui donne le goût de s'inscrire à Payez au suivant pour demander de se faire fournir de l'opium à vie.

Tout ça a fait que je suis devenu encore plus en tabarnac et qu'il a fallu que j'attende mon break pour reprendre un semblant de sociabilité. Comme d'habitude, j'ai lu la section Arts et spectacles de La Presse en mangeant des pinottes au barbecue pis en buvant un thé glacé. Début de la fin pour cette mauvaise humeur hors du commun. Ça a certainement rapport avec les pinottes.

Le grand 42 secondes de poésie. Pour terminer, je tiens une fois de plus à rassurer notre nouvel ami ou amie "En passant". Ne t'inquiètes pas, j'ai beau ne pas tripper sur ce que Rimbaud fait, je ne me mettrai pas à le blaster. J'ai rien contre lui. Pis j'ai pas envie de me mettre les lecteurs et lectrices de son blogue à dos.

Sans joke, y a rien de personnel avec Rimbaud. C'est plus que je suis pas vraiment du type poésie. C'est tout. J'avoue que dans une autre vie, j'ai été poète à mes heures mais tu devrais t'en réjouir, ce temps est révolu. C'est bien mieux ainsi. Tiens, je te laisse sur un poème avec lequel j'avais gagné une espèce de mention spéciale. Maintenant, il ne reste qu'à savoir où les juges de ce concours se fournissaient en pot. Allez, amusez-vous bien et n'oubliez pas qu'à chaque fois que vous riez de moi, un dollar est versé à une organisation caritative.

KRUK
Une vision s'amorce
Le cosmos se crosse
Son liquide séminal
Une aurore boréale

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Commentaires
P
Petit flash 1<br /> <br /> Une vision s'amorce<br /> Le cosmos se crosse<br /> Son liquide séminal<br /> Une aurore boréale<br /> <br /> On pourrait remplacer "Une aurore boréale" par La Voie lactée...<br /> <br /> Petit flash 2<br /> <br /> Au lieu de Aurore Boréale, Russel Bouchard aurait pu juste écrire Russelle Bouchard...<br /> <br /> :)
E
Joualvert, vous tripez sur les aurores boréales dans votre coin de pays. <br /> <br /> Aurore Boréale, c'est pas le nouveau nom de Russell Bouchard! <br /> <br /> Etre méchant, on pourrait aussi faire un jeu de mots facile avec l'Erreur boréale, le gars pas le film...
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