Où les Lostomanes rencontrent Donkey Kong et deux docteurs es littérature...
Lostomane anonyme... Je suis rendu avec un crisse de problème. J'ai commencé à me taper les DVD de Lost pis là, j'ai comme de la misère à me contrôler. J'arrête pus de penser à ce qui va arriver à Sawyer pis à Charlie. C'est rendu que je rêve que je pars une fin de semaine dans le bois avec monsieur Lok. Tsé, le genre de trip débile que les matantes devaient vivre avec Les machos sauf qu'eux-autres, elles rêvaient qu'elles allaient passer une fin de semaine dans un chalet à St-Maurice avec Michel Forget.
Mais le pire là-dedans, c'est que je me dis que quand j'vas avoir fini de me taper les deux premières saisons, il va falloir que j'attende que la saison 3 sorte pis là, ça va être le calvaire ultime du téléspectateur: a) écouter fidèlement chaque émission à chaque semaine et faire preuve d'une patience quasi-inhumaine ou b) faire preuve d'une patiente quasi-inextra-terrestre et attendre dans je sais pas combien de temps que les autres coffrets sortent.
En fait, ça va faire comme n'importe quelle toxicomanie: après l'euphorie, le down. Mais bon, comme un junkie, j'essaie de pas y penser et de me placer au-dessus de tout ça, le temps que le trip dure. Au moins, je peux me dire que je suis entouré de Lostomanes comme moi et même ma blonde l'est un peu. Solidarité, comme on dit.
King of the bongos... Hier, mon deuxième patron, soit celui qui m'a offert la chance d'être payé pour écrire, me dit qu'il va passer chez-nous pour venir récupérer un truc. Mais comme il arrive d'un long séjour à l'extérieur, il m'avertit qu'il risque de passer me voir à ma première job, celle où l'on me considère généralement comme un nigaud tout droit tombé de la dernière pluie. Étant donné que je suis mathématicien dans l'âme, après quelques calculs actuariels, j'en viens donc à la conclusion que mon deuxième patron n'aura pas le temps de passer chez-moi.
Confiant de jouir d'un certain anonymat, j'en ai donc profité pour m'adonner à un des mes nouveaux passe-temps: Donkey Congo. Pour ceux qui ne connaissent pas ça, disons que c'est une espèce de Guitar Hero mais avec des bongos. J'étais donc en train de donner une performance extraordinaire sur Rock Lobster des B-52's quand ça a cogné à la porte. Évidemment, c'était celui que vous pensez, affichant un sourire jusqu'aux oreilles: "Tu te pratiques pour le Tam Tam Macadam?".
Fume le temps... C'est drôle parce qu'à chaque fois que j'écris "une espèce de", j'ai une pensée pour le docteur Nicolas Xanthos. Dans une autre vie où j'avais foi, où je croyais que mon salut proviendrait de longues études universitaires, Nicolas Xanthos avait corrigé un de mes travaux et il m'avait appris que l'on écrit "une espèce de" et non "un espèce de". Mais là, je vous écris ça et je suis plus certain si c'est lui qui m'a appris ça ou ben si c'est le docteur Luc Vaillancourt. Merde, pourquoi toutes ces années à se droguer...